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jeudi 6 juin 2013

Chiens errants de Bora Bora ou comment les hôtels de luxe contribuent à endiguer le phénomène...


Les chiens et les îles, ça ne le fait pas ! Nombre de témoignages, notamment provenant de la Réunion ou de Mayotte, convergent dans ce sens.

Lorsque l'on vous parle de Bora Bora, vous pensez aux plages de sable fin, aux cocotiers, au lagon, au soleil et vous n'avez pas tort. Mais il y a un phénomène qui fait tâche sur cette carte paradisiaque, c'est le nombre de chiens sur l'île, équivalent au nombre d'habitants...

Malgré une politique de stérilisation lancée il y a quelques années, leur nombre n'a pas diminué. Alors la population laisse faire et en écrase un de temps en temps histoire de...
En faisant le tour de l'île, vous aurez donc peut être la chance d'apercevoir quelques cadavres ou un chien se promenant les tripes à l'air. Le soir vous les entendrez se battre à mort.


Pour un hôtel 5 étoiles et des couples en lune de miel réalisant le voyage de leur vie, c'est clair que ça ne le fait pas !

On dit que ces chiens sont dangereux... Bah oui crever de faim et se faire caillasser ça rend agressif...!

Pour ma part, durant 1 année, j'en ai côtoyé 5 qui avaient quitté la déchetterie à ciel ouvert à côté de laquelle les employés étaient logés (ceci est un autre débat, mais à nouveau pour un hôtel 5 étoiles ça fait tâche...) et pris  leur quartier dans cette base.

De vraies peluches ! Au début, on me disait de ne pas m'en approcher, mais rapidement ils ont élu domicile devant chez moi, partaient en promenade avec moi, m'accompagnaient prendre la navette fluviale, venaient avec moi faire les lessives. Que de câlins et de caresses échangés avec ces pseudo monstres. Cela m'a fendu le coeur de les quitter pour rentrer en métropole.

Quelques mois plus tard, j'ai appris par une amie qu'ils avaient tous été empoisonnés. 

Elle les a retrouvés morts, gisant sur le sol. Belle philosophie. Je n'ai pas pu porter plainte car je n'étais pas sur place pour constater les faits (dieu merci, je ne sais comment j'aurais réagi). Cela n'était pas la première fois et peut être ont-ils recommencé depuis.

Je ne sais ce que l'on peut faire si ce n'est partager l'info, faire part de son indignation auprès des hôtels, soutenir l'association locale Bora Bora Animara, témoigner pour ceux qui sont toujours sur place.

Comme quoi, derrière le paradis des uns, se cache la misère des autres...
RIP mes petits amours tout cradouilles.

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